Mont Ventoux est une ascension de 21.3 kilomètres (hors catégorie). Il est situé à Bédoin, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France. La pente moyenne de ce col est de 7.4% avec un maximum de 12.4%. L'ascension totalise 1587 mètres de dénivelé positif.
Analyse de la difficulté : Cette ascension de 21.3 km présente une difficulté progressive mais soutenue. La première partie (KM 0-6) est relativement abordable (pentes de 2 à 6%), servant de mise en jambe. La difficulté augmente radicalement à partir du 6ème kilomètre avec une séquence exigeante de 10 km où la pente oscille entre 9% et 11%, constituant le cœur de l'effort. La dernière partie (KM 16-21.3) reste difficile (pentes de 6 à 10%), exigeant de la résistance jusqu'au sommet.
Conseils pour gérer l'effort :
1. Gestion du rythme : Démarrez modérément sur les 6 premiers kilomètres pour préserver vos forces avant la section la plus pentue.
2. Anticipez le changement : Préparez-vous mentalement et physiquement à l'intensification brutale de la pente au KM 6. Adoptez un braquet adapté pour maintenir une cadence régulière.
3. Résistance finale : Ne relâchez pas l'effort après le KM 16, les pentes restent significatives. Gardez des réserves pour le dernier kilomètre à 10%.
D'après les témoignages des cyclistes qui l'ont gravi, le Mont Ventoux est bien plus qu'une simple ascension. C'est une expérience qui marque, un rituel presque initiatique pour tout amateur de cyclisme. La route depuis Bédoin, la plus mythique, vous fait d'abord traverser une forêt agréable avant de déboucher sur un paysage lunaire et minéral, unique en son genre, où seul le sommet et sa tour semblent guider vos efforts. L'état de la route est généralement très bon, ce qui permet de se concentrer pleinement sur l'effort.
L'ascension est exigeante, surtout sur les derniers kilomètres après le Chalet Reynard, où la pente se fait sentir et l'altitude rend la respiration plus difficile. Mais la récompense au sommet est à la hauteur du défi : une vue à 360° époustouflante, par temps clair, qui s'étend jusqu'aux Alpes et à la Méditerranée. Cet instant de grâce, cette sensation d'être au-dessus de tout, est ce que les cyclistes retiennent avant tout.
L'ambiance sur la route est particulière. Elle est très fréquentée, surtout en haute saison, et il faut partager l'espace avec de nombreux autres usagers : voitures, motos et bien sûr, des centaines d'autres cyclistes de tous niveaux. Les témoignages soulignent que cette cohabitation peut être délicate, certains automobilistes et motards ne faisant pas toujours preuve de la prudence nécessaire, tandis que certains cyclistes peuvent eux aussi manquer de courtoisie. La circulation rend parfois l'ascension moins paisible qu'espérée.
Les conditions au sommet sont souvent radicalement différentes de celles du pied de la montagne. Les cyclistes insistent sur la nécessité de bien se préparer : même en plein été, il peut faire très froid et le vent (le Mistral) peut souffler en violentes rafales, rendant l'effort encore plus ardu et la descente potentiellement dangereuse. Il est crucial de prévoir des vêtements chauds et de consulter la météo.
Malgré la difficulté et la fréquentation, l'expérience reste inoubliable. Pour beaucoup, c'est la concrétisation d'un rêve, un hommage à l'histoire du cyclisme, symbolisée par le mémorial de Tom Simpson. La fierté d'avoir vaincu ce géant, dans ce décor si particulier, compense largement les inconvénients. C'est un col qui se mérite, mais qui, une fois gravi, vous appartient pour toujours.
21.3 km • 1587 m D+
VAM : Vitesse Ascensionnelle Moyenne basée sur le dénivelé positif
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Différentes ascensions vers Mont Ventoux
Rayon de 20 km